« féal », définition dans le dictionnaire Littré
féal
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féal, ale
(fé-al, a-l') adj.
- 1Vieux mot qui était usité dans les lettres royales. Fidèle. À nos amés et féaux conseillers, etc.
Roland, Duguesclin, Bayard, étaient de féaux chevaliers
, Chateaubriand, Génie, I, II, 2. - 2 Familièrement. C'est mon féal, son féal, mon ami dévoué, son compagnon fidèle.
C'est là, mon féal, que vous lui jurerez foi et loyauté
, Rousseau, Hél. I, 35.
HISTORIQUE
XIIIe s. Se croire volez mon conseil, Que je vous doing bon et feal, Blanchandin
, ms. de St-Germ. f° 180, dans LACURNE. Diex hom [Jésus-Christ Dieu et homme], Par qui tuit li fael auront redemption
, Disp. du juif et du chrétien, ms. de St-Germain, f° 107, dans LACURNE.
XVe s. …Mais que il [Édouard III] prit bon conseil et sage entour lui et feal
, Froissart, I, I, 26.
XVIe s. Plaisante fantaisie ! plusieurs choses que je ne vouldrois dire à personne, je les dis au peuple ; et sur mes plus secretes sciences ou pensées, renvoye à une boutique de libraire mes amis les plus feaux
, Montaigne, IV, 114.
ÉTYMOLOGIE
Feal ou feel, ancienne forme du mot qui est aujourd'hui fidèle.