« feint », définition dans le dictionnaire Littré
feint
Définition dans d'autres dictionnaires :
Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
feint, einte
(fin, fin-t') part. passé de feindre
- 1Qui se fait, se produit pour tromper. Sa foi est feinte.
Le fer étincelant, avec art détourné, Par de feints mouvements trompe l'œil étonné
, Voltaire, Henr. X. - 2Qui n'est pas véritable.
Dès vos plus jeunes ans mes soins et mes tendresses N'ont arraché de vous que de feintes caresses
, Racine, Brit. IV, 2.Par de feintes raisons, je m'en vais l'abuser
, Racine, Iphig. IV, 10.Mademoiselle Jennings s'en était dispensée sur une feinte indisposition
, Hamilton, Gramm. 10.Non, il vous a trompé pour se venger de vous, Et ses feintes douceurs vous cachaient son courroux
, Destouches, Diss. IV, 7.Par sa feinte vertu la tienne fut trompée
, Voltaire, M. de César, II, 5.Porte, colonne, fenêtre feinte, représentation d'une porte, d'une colonne, d'une fenêtre que l'on fait pour la symétrie ou pour l'agrément.
- 3 S. m. Terme de construction. Le feint, imitation, par la peinture, des diverses espèces de marbres, de bois, de moulures, etc.