« du », définition dans le dictionnaire Littré
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du
C'est un étrange fait du soin que vous prenez à me venir toujours jeter mon âge au nez, Molière, Éc. des maris, I, 1.
- Du, c'est-à-dire par le, avec le.
Qui n'apaisaient les dieux que du sang des mortels
, Racine, Andr. II, 2.C'est acheter la paix du sang d'un malheureux
, Racine, ib. II, 4.Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux
, Racine, ib. IV, 5.Et notre dernier roi courbé du faix des ans
, Voltaire, Zaïre, II, 1.
HISTORIQUE
XIe s. À la grant feste St. Martin del peril
, Ch. de Rol. X.
XIIe s. Et del mostier tous les huis desferma [ouvrit]
, Ronc. p. 174. Ces [ceux-là] conduit Murgalez do regne [royaume] d'Alfanie
, Sax. VII. Qu'à tous les biens dou mont [monde] [je] doie faillir
, Couci, X.
XIIIe s. Dou duel [deuil] qui y fu fais ne convient il mie parler, car trop fu merveillement grant
, Villehardouin, XXIII. Seigneur, ce dist Pepins, [il] n'i a fors du haster
, Berte, III. Je n'ai de quoi do pain avoir
, Rutebeuf, 3.
XVe s. C'est dommage du gentilhomme, quand il est ainsi mort
, Froissart, I, I, 30.
XVIe s. J'en arracheray au moins du gemissement
, Montaigne, I, 5.
ÉTYMOLOGIE
Del, pour de le, écrit et sans doute prononcé suivant les temps et les lieux, dou, do, du.