« civet », définition dans le dictionnaire Littré
Définition dans d'autres dictionnaires :
civet
- Ragoût de lièvre dans lequel il entre beaucoup de cives et d'oignons.
On dit aussi civet de chevreuil, d'oie, d'outarde.
REMARQUE
Régnier écrit civé (Blanchir en un civé, non en une lessive, Sat. XI) comme anciennement, ce qui est, vu l'étymologie, la bonne orthographe. C'est aussi celle de Furetière, de Richelet et du Dictionnaire de l'Académie jusqu'à l'édition de 1762 où elle écrit civet.
HISTORIQUE
XIIIe s. Lievres et connins au civé, Fabliaux
, Barbazan, t. IV, p. 88.
XVe s. Fortes sausses, oingnons ne aulx, Civez aguz, poivre ne graigne Ne usez, car trop font mal et paine
, Deschamps, Poésies mss. f° 485, dans LACURNE.
XVe s. Or y avoit un gros seigneur notable… Faifeu l'alloit bien fort souvent esbattre, Et pour certain, sans faire long civé, à la maison il estoit fort privé
, Legende de maistre Pierre Faifeu, ch. XXII.
ÉTYMOLOGIE
Latin caepatum, de caepa, cive (voy. CIVE) : mot à mot, plat à l'oignon. Caepatum étant un participe passé a donné civé, comme amatus, aimé.