« avalé », définition dans le dictionnaire Littré
avalé
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Fac-simile de l'édition originale du Littré (BNF)
avalé, ée
(a-va-lé, lée) part. passé.
- 1Descendu. Du vin avalé dans la cave. Vieux en ce sens.
- 2Pendant, en parlant des parties du corps. Joues avalées. Ce chien a les oreilles bien avalées.
Le verrat doit avoir la tête grosse, le groin court et camus, le cou grand et épais, le ventre avalé…
, Buffon, Cochon.En parlant du cheval, croupe avalée, croupe qui va en s'abaissant de la partie antérieure à la partie postérieure : défaut commun dans certaines races. Ventre avalé, ventre volumineux et tendant à s'abaisser : conformation qui indique un cheval peu propre aux allures rapides.
- 3Autrefois on disait avalé, d'une façon générale, pour pendant, épars.
Et ses cheveux mêlés Flottaient au gré du vent sur son dos avalés
, Régnier, Épît. I.Courir à brides avalées
, Scarron, Virg. trav. I, 48. On dit aujourd'hui à bride abattue. - 4Descendu par la gorge. Les morceaux hâtivement avalés.
Fig. Des affronts patiemment avalés.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
AVALÉ, ÉE. Ajoutez :5Supprimé dans la prononciation.
Ce verbe est ATAHVS ; le t final est tombé ; dans cette forme, le savant philologue [M. Bréal] reconnaît une corruption de ATTAGVST ; le g, comme dans Aoustus pour Augustus, a été avalé et remplacé par l'aspiration de l'h, Ferd. Delaunay, Journ. offic. 20 juin 1876, p. 4336, 1re col.