« aisselle », définition dans le dictionnaire Littré
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aisselle
- 1Cavité qui se trouve au-dessous de la jonction du bras avec l'épaule.
Au printemps, on les [les vers à soie] arrose de vin et d'eau tiède : ils sont couvés sous les aisselles des femmes
, Fénelon, XIX, 470. - 2 Terme de jardinage. Intérieur de l'angle formé par une feuille avec un rameau, par un rameau avec une branche, par une branche avec une tige.
- 3 Terme de marine. Aisselles d'une ancre, angles formés par la verge et les bras de l'ancre.
- 4En architecture, partie de la voûte d'un four, depuis la naissance de cette voûte jusqu'à la moitié de sa hauteur.
HISTORIQUE
XIIIe s. Le roy sailli en la mer, dont il fu en yaue jusques aus esseles
, Joinville, 215. Et il mist le glaive dessous s'essele et l'escu devant li, et eust couru sus aus Sarrazins, se ses preudeshomes li eussent souffert
, Joinville, ib.
XVe s. Messire Tresilien fut delivré au bourrel… et puis pendu au gibet du roi par les aisselles. Ainsi fina messire Robert Tresilien
, Froissart, II, III, 76. Boutant son sac soubz son esselle, Il vint racompter la nouvelle à ses compaignons, et comment Il falloit faire sagement
, Villon, 2e Repue fr.
XVIe s. Avoir l'eseille surette et les pieds fumants
, D'Aubigné, Faen. IV, 7. La puanteur des aiscelles vient…
, Paré, XVI, 39.
ÉTYMOLOGIE
Provenç. aissela ; catal. axella ; ital. ascela ; du latin axilla. Allem. Achsel ; suéd. axel ; anc. haut all. ahsala ; gaël. achlais, asgall, aslaich, bras, aisselle, sein.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
AISSELLE. - HIST. Ajoutez : XIIe s. … entre le keuste [coude] et l'esiele
, Perceval le Gallois, V. 5689.